I, vampire

Un nouveau titre vampire, surfant sur la vague True Blood, Twilight et autres ?
Pas exactement...

Nous suivons l'histoire d'Andrew, un vampire, convaincu qu'il est possible pour les vampires de vivre en paix avec les humains, et de Mary, vampire aussi, mais qui a décidé d'asservir l'humanité, et puis tant pis pour Superman, les Green Lanterns et autres gus à pouvoirs...De toute façon, les vampires, c'est les plus balèzes !
Andrew, bien décidé à protéger son peuple contre lui-même, va donc se lancer dans une mission de chasse aux vampires, dans l'espoir de protéger l'humanité, et par extension, son propre peuple...
Malheureusement, Mary a bien préparé son coup...

Au scénario, Joshua Hale Fialkov nous raconte une chouette histoire d'amour, doublée de rédemption, le tout avec une bonne sauce d'horreur...
Il prend aussi le parti de changer les pouvoirs des vampires, histoires qu'ils soient plus crédible face aux méta-humains DC, ce qui est très bien pensé...
Et la partie love-story, qui me rebutait un peu dans le concept, est très bien menée, on est pas dans Twilight, nous sommes clairement dans un titre qui vise un public adulte...
Au dessin, Andrea Sorrentino nous montre un univers très sombre, proche de ce que ferait Jae Lee, avec des vampires bien fichus, bien flippant, tout en gardant le côté rétro, mais avec la touche horreur en plus...
Une très belle surprise ! Pourvu que ça dure, si c'est toujours aussi bien fait !

Si c'est pas pour un public ciblé, çà ???

d'un autre coté, au moins, tu nous dis que c'est bien fait. C'est déjà pas mal ??

je trouve ça même mieux que Jae Lee, qui au fil des années est devenu trop statique.

I, vampire 2

Nous retrouvons le couple vampire, avec cette fois l'histoire vue par les yeux de Mary, avec une énième tentative de convaincre Andrew, qui se finira mal...

Pas plus compliqué que ça, on reste dans le même trip que sur le n°1, mais avec cette fois la vision des choses de Mary, et franchement, là où Fialkov est vraiment très fort, c'est qu'il arrive presque à nous convaincre qu'elle a raison, que l'humanité n'est là que pour servir de bouffe aux vampires !
On en apprend plus sur elle, accessoirement, son histoire avec Andrew, ce qui lui donne une belle part d'humanité...
Au dessin, Sorrentino est toujours aussi glauque, tout en réussissant à nous montrer que Mary est une très belle femme, même si c'est un monstre...
Moi, j'adore !
(même si il faudrait changer de type de covers ! elles sont belles, mais ne reflètent pas du tout le contenu ! )

Ca me donne vraiment envie d'en savoir plus. Bravo Stryk ! Mais j'avoue que j'ai cette série dans mon collimateur depuis que j'en ai entendu parler, puisse-t-elle sortir en vf, même si là je sais que je rêve complet

I, vampire 3

Après le gros fight des numéros précédents, Andrew a besoin d'aide et surtout, de rpos, ce qui va le conduire chez un vieil ami, parfaitement au courant de la situation concernant les vampires...
On en profite pour un petit flashback nous montrant comment ils se sont rencontrés, avant de revenir au présent, dans une chasse au vampire qui donnera un résultat imprévu...
Et pour la suite, un bel indice qui nous dit quel héros va rencontrer Andrew dans pas longtemps...

Toujours la même team au commande, toujours le même niveau de qualité...
Et perso, j'ai beaucoup aimé la façon dont l'histoire est racontée, du point de vue du vieil ami d'Andrew...
Une belle réussite que cette série...

I, vampire 4

Andrew va rencontrer un nouveau vampire, encore tout frais, et pas encore bien au courant de ses pouvoirs...
Andrew va donc lui expliquer
2-3 bricoles, tout en lui démontrant qu'il peut vivre sans tuer plein de monde pour se nourrir...
Et forcément, une fois notre héros parti, il va se rendre dans un bar et commencer à tout casser !
Malheureusement pour lui, c'est dans ce bar que John Constantine faisait un break de ses activités de la JL Dark...
Et, bon vieux cliché, Andrew et John vont se retrouver face à face, avec un résultat inattendu...

Toujours Fialkov et Sorrentino, toujours excellent !

Nan j'y arrive décidément pas