Ultimate Hors Série 11 : Ultimate Armor Wars

Je sais bien que j'avais dis que je me laisserai pas tenter, mais après 5 bonnes minutes d'hésitation, j'ai laissé ma fanboy attitude pour Warren Ellis prendre le dessus sur la raison et ai sauté le pas. Autant tuer le suspense immédiatement, cette Ultimate Armors War est le meilleur boulot de Ellis sur la gamme Ulitmate. En effet on est assez loin de l'ignoble trilogie Ga Lak Tus, qui n'est pas pour rien dans mon désintégrer envers l'univers Ultimate.
Ultimate Armors Wars, est donc la version ultimatisé du célèbre story-arc du même nom, qui avait marquée un tournant dans la vie d'Iron Man dans les années 80.
Ellis reprend donc l'idée d'origine, la technologie de Stark lui a été dérobée, il se décide alors à mener une véritable vendetta pour trouver qui est le responsable.
Comme déjà dit plus haut, j'ai apprécié cette adaptation, d'abord Ellis est beaucoup plus à l'aise dans le monde des complex millitaro-industrielles, de l'espionnage, du double jeu que dans les grandes sagas cosmiques et ça fait immédiatement la différence, on le sent un peu plus impliqué dans son taf, même si ça reste un boulot de commande.
De plus la personnalité de du Stark de l'univers Ultimate, orgueilleux, insouciant et détaché d'une certaine forme de moralité qui est assez pesante dans les comics de super héros, correspond bien mieux a l'archétype des personnages développés habituellement par Ellis. A retenir également les quelques idées dingues bien dans son style, le mini Modok dans la tête de Fautus, le contenu de la boite. En somme, Ellis est en terrain connu et ça se sent.
Pour autant, le comics n'est pas sans reproche, il souffre avant tout d'un cruel manque de rythme, Ellis prend énormément de temps pour développer l'intrigue au départ, puis bascule dans de la baston , pour finir en bout de course, totalement essoufflé, avec une résolution de l'histoire torché en 6 pages, on a réellement l'impression que le bad guy débarque comme ça, à l'improviste. C'est d'ailleurs assez bizarre de constater que l'histoire ne tient que 4 parties, généralement Marvel accorde quand même plus de place aux séries limitées, une cinquième partie, notamment pour développer le personnage du Fantôme, n'aurait pas été superflue. L'autre moins de la série, c'est Steve Kurth, entendons nous bien, il n'est pas catastrophique, notamment sur la première partie, ou certaines planches m'ont foit clairement penser à du Hitch ou du Raney, la colorisation n'y est surement pas pour rien. Mais a l'image de l'intrigue, il a tendance à s'essouffler, avec sur la fin certains yeux qui louchent voire même des visages aux expressions, plus que figés.

J'ajoute aux passage un petit coup de gueule contre Brandon Perterson. On a compris qu'il sait se servir d'un PC pour dessiner, mais c'est pas une raison pour croire qu'elle sont belles ses couvertures.