Deadpool, le mensuel

Deadpool a enfin mis la main sur un paquet de pognons et décide de se lancer dans la piraterie...
C'est complètement loufoque, du grand n'importe quoi, bref un bon délire à la Deadpool. Divertissant mais c'est pas ce que j'ai lu de mieux sur le mercenaire cinglé, le crossover Deadpool vs thunderbolt (Magnum Opus) étant en tête pour moi.
A cela s'ajoute deux gros défauts :
D'abord le mag français ne démarre au numéro 1 US mais au 13. Les trois premiers se trouvaient dans le Secret Invasion Hors Série #3, les épisodes #4 à #7 dans Marvel Monster Dark Reign #1, les #8 et #9 (le fameux Magnum Opus) dans Dark Reign #4 et #5, et enfin les épisodes #10 à #12 sont dans le Marvel Monster Dark Reign #2. Panini ou comment faire simple quand on peut faire compliquer. Ca ne gêne pas pour suivre et comprendre ce magazine (c'est Deadpool quand même) mais c'est tout de même bon de signaler l'esprit tordu de Panini...
Deuxième point négatif pour cette histoire, c'est au niveau du dessin. Une horreur, j'espère que ce dessinateur, dont j'ai déjà oublier le nom, ne fait que passer sinon je ne suis pas prêt de prendre la suite...

Dans le premier numéro, vous avez rencontré un Deadpool pirate. Eh bien cette fois, vous ferez la connaissance d’un Deadpool X-Man. Encore une histoire déjantée signée Daniel Way et Paco Medina.
(Contient les épisodes US Deadpool (V4) 15-16)

Premier bon point : le retour de Medina ! Même si je n'ai jamais aimé sa version de Deadpool démasqué, c'est toujours mieux que le bras cassé de du prmier numéro.
Côté histoire : Deadpool s'ennuie sec, se remet en question et est en sérieux manque d’amis. Après être arrivé à San Francisco, une nouvelle obsession lui prend : rejoindre les rangs des X-Men exilés sur Utopia.
La remise en question, en gros tout le numéro 15 US, est longuette et on aurait pu rentrer plus dans le vif du sujet : Deadpool qui veut rejoindre les X-Men. La première partie est faible mais tout de même agrémentée de bons délires et de plusieurs flashback qui aident à faire le point sur le cas Deadpool et ses précédentes tentatives de trouver des amis.
Dans la seconde partie, l'épisode 16 US, on entre dans le vif du sujet : Deadpool essuie un refus de la part de Cyclope mais ne baisse pas les bras pour autant. Il décide de rendre "service" au mutant pour faire bonne figure. Mais tout le monde ne résonne pas avec la logique deadpoolienne et ça promet pour la suite.

Un numéro bien au dessus du premier qui me donne envie d'attendre la suite pour voir comment le mercenaire le plus déjanté du marvelverse va évoluer.

DEADPOOL 6
mensuel, 3,90 EUR, 48 pages
Assistez aux retrouvailles (forcément déjantées) de Deadpool avec un vieil ami et à son affrontement avec le Grizzly, dans deux chapitres signés Daniel Way et Carlo Barberi.
(Contient les épisodes US Deadpool (V4) 23-24)
SORTIE LE 15 NOVEMBRE !

Deadpool a enfin fait un acte héroïque en sauvant un bled de Géorgie de policiers corrompus et d'un bouseux local aux pouvoirs électriques. Il peut désormais faire son entrée dans l'Heroic Age (oui la série Deadpool a beaucoup de retard).
Mais voilà son sauvetage n'a pas suffit à le rendre populaire aux yeux de tous et quand un patron de casino l'insulte en direct à la télé, Deadpool décide de se rendre à Las Végas pour se venger...Deadpool reprendrait-il ses anciennes habitudes de mercenaire ?
Ca se castagne, c'est un poil moins déjanté que d'habitude mais ça reste bien dans le ton. Deadpool retrouve une vieille connaissance : la Fouine et se frite avec un des vilains les plus kitch de l'univers Marvel : Grizzly ! Beaucoup de rebondissement et on se demande bien où veut en venir Deadpool, et bien il faudra attendre le mois prochain pour avoir la réponse...
C'est fun, ça va à cent à l'heure, ça se castagne : la recette de Deadpool fonctionne toujours autant, en plus à Las Vegas, la ville de tous les excès, Deadpool est comme un poisson dans l'eau. Et en plus on retrouve l'excellent Barberi, impec.